
Les naufragés de la mère à paraître en 2026/Edition Douro
Quatrième de couverture.
« D’abord, il y a son absence, suivie d’un silence abyssal. C’est comme une déflagration, un coup de tonnerre, un big bang, et puis plus rien. »
Délaissée, confrontée au sentiment d’abandon maternel et constamment déçue dans sa quête affective, Iris, engagée dans un corps à corps impossible avec sa mère narcissique et manipulatrice, parviendra-t-elle à se libérer de son emprise ?
En marge de la tourmente familiale, la création devient son refuge, un pont dressé au-dessus du chaos. L’art suffira-t-il pour infléchir son destin ? L’amour sera-t-il le phare qui la sauvera du naufrage ?
Cette autofiction de Laïna Hadengue réhabilite la figure paternelle, trop souvent éclipsée, en lui rendant la place essentielle qui fut la sienne. Elle compose avec tendresse et subtilité les portraits de personnages attachants et celui d’une époque — les années 1960 et 1970 — dont elle témoigne avec justesse. Son écriture fluide et travaillée nous emporte dès les premiers mots au fil d’un drame bouleversant.
Au cœur du récit, quelques mystères affleureront comme celui des dessins de La chambre bleue de Picasso, et le lecteur croisera certaines figures historiques, comme André Glucksmann ou Cabu.